L’économie de la zone euro devrait continuer sa croissance en 2018
La zone Euro autrement appelée UEM ou Union économique et monétaire est constituée par 19 Etats membres de l’Union Européenne (en 2016), et le nombre est susceptible de changer jusqu’en 2018. Les critères de convergence du traité de Maastricht doivent être comblés pour être admis dans la zone euro.
Un aperçu historique de la zone euro
En 1999, 11 Etats européens ont décidé de créer la zone euro, puis 2 ans plus tard, la Grèce a été admise. En 2007, 2008 et 2009, respectivement la Slovénie, le Chypre et Malte et la Slovaquie ont intégré la zone euro. Les 3 derniers Etats qui ont rejoint la zone en 2011, 2014 et 2015 sont l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie. Il a été informé que La Suède et le Danemark n’ont pas encore décidé, tandis que le Royaume-Uni a refusé carrément la monnaie unique.
L’organisation de la zone euro est adoptée avec la mise en place d’une banque centrale européenne. En effet, l’Euro-groupe prend l’initiative d’améliorer la coordination des politiques économiques de la zone euro en consultant les ministres de l’économie et des Finances des Etats membres. La Commission européenne, le conseil Eco-fin et les ministres annoncés supra préparent et élisent un président de la zone euro pour une durée de 2 ans et demi. Ce principe est adaptéavant même la mise en place de la zone euro.
La croissance économique de la zone euro est positive : 2,3% en 2018
Respectivement les prévisions de la hausse du PIB de la zone euro sont de 2,4% en 2017 et de 2,3% en 2018. Il faut noter que l’union monétaire européenne est optimiste, sachant par ailleurs que certains pays de la zone euro témoignent des croissances qui dépassent la moyenne, par exemple le Malte a prévu une croissance de l’ordre +5,6% en 2018, l’Irlande de l’ordre de +4,4% et la Slovénie de l’ordre de +4,2%. Rien à craindre pour la France car elle a prévu de maintenir une croissance de +2% en 2018 et de +1,8% en 2019. Il a été décidé au niveau du bureau dirigeant de la zone euro que la publication des agrégats sera limitée à 2 fois par an seulement, étant donné les fluctuations des données. Quoi qu’il en soit, l’année 2017 est l’année qui indique la croissance la plus forte depuis 2007.